Cette structure colossale a un jour été proposée comme monument à la mémoire d’Isaac Newton. Dessinée en 1784 par l’architecte français Étienne-Louis Boullée, le « cénotaphe de Newton » aurait dû constituer un monument funéraire gargantuesque à la mémoire du scientifique britannique. Cette sphère de 150 mètres de diamètre, posée sur une base circulaire couronnée de cyprès, serait devenue la plus grande structure bâtie par l’homme – surpassant la cathédrale de Strasbourg, alors le plus haut bâtiment du monde avec ses 142 m, et les pyramides de Gizeh, qui culminent à 139 m de haut. Le sarcophage de Newton aurait reposé à sa base, représentant le centre de gravité de la sphère. Durant le jour, des trous percés dans la sphère auraient permis à la lumière de filtrer au travers, comme autant d’étoiles constellant la voûte céleste, transformant l’endroit en planétarium. La nuit, la sphère aurait été éclairée par une lumière unique, donnant l’impression d’être en plein jour. Le projet ne fut jamais réalisé, mais il fut gravé et circula largement dans les milieux professionnels. Par la suite, Étienne-Louis Boullée participa aux travaux de construction du nouveau pont Louis XVI (l’actuel pont de la Concorde), mais c’est comme théoricien et professeur à l’École Nationale des Ponts et Chaussées entre 1778 et 1788 que Boullée se fit principalement connaître et exerça la plus grande influence. Source : BBC De mystérieux monolithes érigés au sommet de Göbekli Tepe il y a près de 11 000 ans. ↓