Sam Edelman fait confiance à ses ailes de poulet. Ce propriétaire d’un KFC à Alice Springs, dans le désert australien, milite pour obtenir l’étoile très prisée du guide Michelin, rapporte le site news.com.au.
L’homme de 37 ans a notamment créé une groupe Facebook et une pétition pour obtenir le soutien des fans de poulet frit. « Techniquement, nous remplissons les critères… alors tentons notre chance ! » écrit-il sur le réseau social. Le guide Michelin évalue les restaurants en fonction de la qualité des produits, de la maîtrise des cuissons et des saveurs, de la personnalité du chef, du rapport qualité/prix et de la régularité de prestation. Pour résumer, les juges décernent une étoile si l’expérience culinaire est inoubliable.
L’enseigne de Sam Edelman est sans doute la plus isolée au monde à proposer des buckets et des tenders. Située dans le Territoire du Nord, elle est à 600 kilomètres de la ville la plus proche, Alice Springs. « Nous sommes à environ 1 200 kilomètres du prochain KFC. C’est pour ça qu’en lisant les critères, j’ai pensé que nous étions uniques », déclare le propriétaire du restaurant.
Les employés du fast-food ont l’habitude de servir des clients qui ont parcouru des kilomètres avant de manger du poulet. « Nous avons reçu une commande pour une mine d’or qui se trouvait en Australie-Occidentale… C’était une commande de 1 000 dollars australiens. Ils ont loué une voiture pour récupérer la commande et la conduire directement à l’aéroport. Ils l’ont jetée dans l’avion et l’ont emmenée à la mine d’or», affirme Edelman.
Mais l’élément déclencheur de la candidature a été l’alléchante série de Netflix, Street Food. Dans le premier épisode, on rencontre Raan Jay Fai, qui a obtenu une étoile Michelin pour son omelette au crabe. L’audace et la persévérance de cette Thaïlandaise a inspiré le propriétaire de KFC. « Si cette vendeuse de rue peut obtenir l’étoile Michelin, pourquoi pas nous ? » Peut-être parce que ses crabes ne sont pas élevés par millions dans des hangars et massacrés après 35 jours d’une vie misérable. Ça joue.
Source : news.com.au