Plus c’est gros plus ça passe. Alors que l’épidémie de coronavirus s’est étendu outre-Atlantique, avec des cas confirmés à New York et San Francisco, la police de cinq États américains vient de trouver une méthode grossière pour coffrer les consommateurs de méthamphétamine. Ils font circuler la rumeur que la meth peut contenir le virus pour amener les personnes qui en possèdent à se dénoncer.
Le 28 février, Vice indiquait que les polices de certains comtés d’Arkansas, de Floride, du Kansas, du Texas et du Wisconsin ont publié de fausses informations sur Facebook affirmant que la meth est susceptible de contenir le coronavirus, et invitent les personnes inquiètes à se déclarer auprès des services de police à toute heure du jour ou de la nuit.
« AVERTISSEMENT : si vous avez récemment acheté de la méthamphétamine produite localement, elle peut être contaminée par le coronavirus. Veuillez l’apporter au bureau du shérif ou au commissariat de votre localité, qui la testeront gratuitement. Si vous n’êtes pas à l’aise à l’idée d’effectuer le test dans un commissariat, veuillez contacter n’importe quel agent et il testera votre meth dans l’intimité de votre maison. S’il vous plaît, faites passer le mot ! »
Devant les critiques formulées sur la méthode, plusieurs services de police ont supprimé leur publication.
Source : Vice