Ce dimanche 21 avril, durant les messes de Pâques célébrées à Colombo, la capitale du Sri Lanka, une série d’attentats meurtriers ont plongé le pays dans l’horreur. Le Guardian rapporte qu’à cette heure selon la police locale, au moins 207 personnes ont péri dans les explosions, et 450 autres ont été blessées.
Cette rare vague de violence s’est abattue sur quatre hôtels de luxe et trois églises sri-lankais, dix jours après les avertissements du chef de la police nationale, Pujuth Jayasundara, qui déclarait qu’un mouvement islamiste appelé NTJ (pour National Thowheeth Jama’ath) projetait « des attentats suicides contre des églises importantes et la Haute commission indienne ». Ce que confirme aujourd’hui le gouvernement.
Ce dernier a fait temporairement bloquer l’accès à Facebook, Instagram et d’autres plateformes dans le pays, de peur que la propagation de fausses informations n’ajoute au chaos général. Le ministre de la Défense, Ruwan Wijewardene, a annoncé que sept personnes venaient d’être arrêtées en lien avec les attaques. En France, le président Macron a fait part de sa « profonde tristesse » à l’annonce des attaques, se joignant au chœur de chefs d’États internationaux qui ont témoigné leur soutien aux Sri-Lankais après la tragédie.
Profonde tristesse après les attaques terroristes contre des églises et des hôtels au Sri Lanka. Nous condamnons fermement ces actes odieux. Toute notre solidarité avec le peuple sri lankais et nos pensées pour tous les proches des victimes en ce jour de Pâques.
— Emmanuel Macron (@EmmanuelMacron) April 21, 2019
Source : AFP