Une légende japonaise raconte qu’un énorme rocher emprisonnait un puissant démon depuis plus de 1000 ans à Nasu, au nord de Tokyo. Mais le rocher magique a été retrouvé fendu en deux, ce qui inquiète les plus superstitieux qui pensent que l’esprit du renard à neuf queues qu’il contenait a été libéré, indique le New York Post le 8 mars.
Une pandémie, un risque de guerre mondiale… pas sûr que l’humanité ait besoin d’une malédiction libérée par un démon millénaire cette année. C’est pourtant ce que suppose la légende du rocher Sessho-seki. Dans la mythologie japonaise, cette « pierre de la mort » aurait le pouvoir de faire perdre la vie à quiconque entre en contact avec elle, car le Sessho-seki emprisonnerait le démon d’une femme assassinée il y a 1000 ans pour avoir comploté contre l’empereur japonais Konoe. Alors quand des passants ont retrouvé le rocher fendu en deux, la crainte que l’esprit maléfique de la femme transformée en renard à neuf queues n’est été libéré s’est vite installée.
Les réactions ne se sont donc pas faites attendre sur Twitter, où un internaute a affirmé qu’après « près de 1 000 ans, la mégère démoniaque est vraisemblablement à nouveau en liberté ». D’autres, moins superstitieux, préfèrent en rire : « Au moins, cette version de la fin des temps semble plus intéressante que les stupidités que nous avons vécues récemment. »
D’autres pistes plus rationnelles peuvent néanmoins être avancées. La roche était effectivement très ancienne, et sa cassure est très probablement à mettre sur le compte de l’usure naturelle. Mais avec son aspect légendaire, le Sessho-seki était un élément important de la culture locale. Masaharu Sugawara, d’un groupe de bénévoles local, considère qu’il est triste sue la pierre se soit brisée, car elle était un symbole de la région. Il s’est toutefois montré rassurant sur les raisons de cette cassure, en expliquant que la nature avait simplement suivi son cours. On préfère cette explication…
Source : The New York Post