Le conseil scolaire de la ville de Funabashi, dans la préfecture de Chiba, a annoncé la semaine dernière qu’il avait sanctionné un certain nombre d’employés pour avoir quitté leur poste avec deux minutes d’avance. Pour sa défense, les fonctionnaires visés ont expliqué qu’ils partaient plus tôt pour ne pas louper le bus pour rentrer chez eux, rapportait Sankei News le 14 mars.
Le Conseil de l’éducation a trouvé 316 cas de départs anticipés entre mai 2019 et janvier 2021, impliquant sept membres du personnel. Une conseillère de 59 ans, chargée de la gestion des présences, a été sanctionnée pour avoir pris l’initiative de frauder les fiches de présence. Sur ces dernières, elle indiquait les heures de départ à 17 h 15, alors qu’elle et d’autres membres du personnel partaient deux minutes avant, afin d’attraper le bus de 17 h 17. S’ils le manquaient, le prochain bus n’arrivait que 30 minutes plus tard, à 17 h 47.
« Les gens arrivent déjà en avance en travail, vous pensez donc qu’il serait normal pour eux de partir deux minutes plus tôt », s’est indigné un internaute japonais. « Combien d’entreprises paient correctement leurs employés à la minute ? » a demandé un second, soulignant que « si tel était le cas, le personnel qui travaille une minute supplémentaire devrait être payé pour cela. »
L’homme qui a lancé la tendance des 2 minutes plus tôt a été puni d’une réduction d’un dixième de son salaire pendant trois mois. Cela devrait rembourser au Conseil de l’éducation environ 137 000 yens, soit environ 1 050 euros, pour couvrir les « congés non déclarés » accumulés. À moins que la compagnie de bus ne change ses horaires, les employés devront maintenant faire environ 20 minutes d’heures supplémentaires par jour…
Source : Sankei News