Des militants canadiens anti-captivité ont lancé un appel devenu viral, grâce au hashtag #FreeKiska, pour faire libérer celle que l’on surnomme « l’orque la plus seule du monde », rapportait iNews le 10 septembre. Kiska est en captivité à MarineLand, au Canada, où elle vit seule dans un bassin en béton depuis dix ans.
L’orque de 44 ans est en captivité depuis 1979. Née au large des côtes islandaises, elle vivait dans l’océan avant d’être achetée par MarineLand lorsqu’elle avait trois ans. Mais depuis 2011, Kiska vit seule, séparée même de ses compagnons d’aquarium et après avoir survécu à la mort de ses cinq bébés après leur naissance. La détresse de l’épaulard peut être observée dans les vidéos : on la voit se cogner la tête contre les parois de son aquarium et se débattre.
This video was taken on Sept 4th, 2021. Anti-captivity activists entered MarineLand and observed Kiska, their last surviving orca bashing her head against the wall. Please watch and share. This cruelty must end. #FreeKiska pic.twitter.com/sBCaKleH19
— Phil Demers (@walruswhisperer) September 8, 2021
La vidéo de l’orque a été partagée par Phil Demers, un ancien dresseur professionnel de mammifères marins ayant travaillé au parc. Il écrit dans un tweet : « Cette vidéo a été filmée le 4 septembre 2021. Des militants anti-captivité sont entrés dans MarineLand et ont observé Kiska, leur dernière orque survivante, se cogner la tête contre les parois. Merci de regarder et de partager. Cette cruauté doit cesser. #FreeKiska ». Il ajoute également que des personnes auraient entendu Kiska appeler d’autres orques. Selon Demers, Kiska était une créature « docile », mais le manque de réponse d’autres mammifères marins et l’isolement complet l’ont poussée au point de rupture.
UPDATE: We have more heartbreaking video of Kiska, MarineLand’s last surviving orca floating listlessly at the surface of her concrete pool. She has lived in complete isolation since 2011. Witnesses say she often calls out for other orcas. #FreeKiska pic.twitter.com/TWyw9x781B
— Phil Demers (@walruswhisperer) July 16, 2021
Global News, un média canadien, révèle que la plupart des animaux du parc sont en état de détresse. Sur Twitter, le hashtag #FreeKiska est devenu une tendance permettant aux associations et aux utilisateurs de réagir face à la cruauté de ces conditions de vie. Espérons que la pression collective permettra à Kiska de retrouver sa liberté.
Source : iNews