Dans la province canadienne de l’Ontario, les utilisateurs d’Uber Eats pourront bientôt commander du cannabis via l’application, annonçait Reuters le 22 novembre.
Au Canada, un Maxi Best-of pourra bientôt être commandé avec un joint de weed en supplément. En effet, Uber Eats offrira prochainement des produits à base de cannabis sur l’application. C’est avec le marchand de cannabis Tokyo Smoke que le géant de la livraison de repas s’est allié pour proposer ce nouveau service aux habitants de l’Ontario, la deuxième plus grande province du Québec. Le détaillant de cannabis canadien permettra aux clients (majeurs) de récupérer leur commande dans le magasin de leur choix. Car même si la consommation de cannabis est légale depuis 2018 au Canada, sa livraison à domicile est toujours interdite. Visiblement, Uber Eats a trouvé une parade.
Le marché canadien de la weed représente environ 5 milliards de dollars canadiens (3 500 000 €) par an. Un marché florissant qui intéresse Uber Eats depuis un moment. Au mois d’avril dernier, le PDG d’Uber Dara Khosrowshahi avait déjà déclaré que son entreprise envisageait de commencer à livrer du cannabis dès que la législation américaine l’y autoriserait. En effet, l’application déjà présente sur le marché de la livraison d’alcool, vise désormais celui du cannabis, en pleine expansion depuis la pandémie. Par ailleurs, la société ne compte pas s’arrêter à une seule région. « Nous continuerons à surveiller de près les réglementations et les opportunités marché par marché. Et à mesure que les lois locales et fédérales évoluent, nous explorerons les opportunités avec les commerçants qui opèrent dans d’autres régions », a déclaré le porte-parole d’Uber.
Ce partenariat entre Uber Eats et Tokyo Smoke vise à élargir la part de marché des enseignes légales de ventes de cannabis. En effet, même si le cannabis est légal depuis trois ans au Canada, le marché illégal et clandestin représenteraient encore 40 % des ventes de cannabis à l’échelle nationale d’après Uber.
Source : Reuters