Lors de sa campagne présidentielle, Jair Bolsonaro a annoncé que les vastes terres protégées du Brésil étaient un obstacle à la croissance économique. Sept mois après le début de son mandat, le président a déjà ruiné le travail d’une décennie de protection environnementale de la plus grande forêt fluviale au monde, rapportait le New York Times le 28 juillet.
L’augmentation de la déforestation et l’inaction du gouvernement brésilien face aux activités illégales en Amazonie terrorisent chercheurs, écologistes et politiques du monde entier. La partie brésilienne de l’Amazonie a perdu plus de 1 330 km² de couvert forestier depuis l’élection de son président. La déforestation a augmenté de 88 % au moins de juin 2019 comparé au même mois l’année précédente.
La déforestation de l’Amazonie s’accentue alors que le gouvernement de Jair Bolsonaro offre un laisser-passer aux activités illégales. « Nous sommes confrontés au risque de déforestation galopante en Amazonie », ont écrit dans une lettre commune huit anciens ministres de l’Environnement du Brésil en mai dernier.
Mais le président brésilien dément l’idée d’une déforestation galopante, qualifiant également de mensonges les chiffres de son propre gouvernement. Le président a alors balayé les critiques internationales, affirmant que les appels à la préservation de la forêt brésilienne faisaient partie d’un complot mondial visant à entraver le développement de son pays.
Source : The New York Times