Dimanche 3 février, le rappeur d’Atlanta 21 Savage s’est fait arrêter par l’United States Immigration and Customs Enforcement au motif qu’il n’est pas américain, comme il le prétendait jusqu’ici, mais britannique. 21 Savage, Sha Yaa Bin Abraham-Joseph de son vrai nom, s’est fait rattraper par les services d’immigration de la ville, qui affirment que le rappeur vit aux États-Unis sans papiers depuis 13 ans. Le jeune homme serait en effet arrivé dans le pays à l’âge de 12 ans, avec un visa d’un an qu’il n’aurait jamais fait renouveler, rapporte The Independent.
« M. Abraham-Joseph a été placé sous la surveillance de l’ICE du fait de sa présence illégale aux États-Unis et de sa condamnation », a déclaré un porte-parole de l’agence gouvernementale, en évoquant ainsi la condamnation du rappeur pour trafic de drogue en 2014. « Sa personnalité publique toute entière est fausse. Il est en vérité arrivé aux États-Unis pendant son adolescence et a dépassé son visa », a-t-il assuré.
S’il n’a jamais clairement évoqué son lieu de naissance, 21 Savage a souvent parlé de son enfance à Atlanta, décrivant des moments difficiles et une adolescence violente. Il avait ainsi raconté, lors d’une interview avec Fader, avoir été renvoyé de l’école à 12 ans après avoir amené une arme en classe. Ce qui est sûr, c’est que ça ne lui est pas arrivé à Atlanta.
« Nous travaillons à la libération de M. Abraham-Joseph tout en échangeant avec les autorités pour dissiper tout malentendu. M. Abraham-Joseph est un modèle pour les jeunes de ce pays, spécialement à Atlanta, et il collabore activement à la direction de programmes visant à aider les jeunes défavorisés », a déclaré son avocate, Dina LaPolt, à Rolling Stone.
Sources : The Independent / Rolling Stone / Fader