Le 24 septembre, 163 dauphins, des adultes avec leurs petits ou des jeunes, ont été retrouvés échoués sur la rive orientale de Boa Vista, au Cap Vert. Un phénomène qui soulève des questions, comme l’explique le Parisien de ce vendredi 4 octobre.
Impressionnantes, les images filmées par l’ONG cap-verdienne BIOS.CV et diffusées sur les réseaux sociaux montrent des habitants, des secours et des membres d’associations s’evertuant à remettre les mammifères dans l’eau, sans succès.
En fin de journée, malgré la mobilisation générale, on comptait 163 dépouilles sur la plage de Boa Vista.
Si le Cap-Vert a l’habitude des échouements de mammifères marins, le nombre de dauphins retrouvés sur la plage ce lundi 24 septembre interpelle : « Autant que ça, c’est vraiment rare. C’est pourtant déjà arrivé par le passé comme en 2007, quand nous en avions eu plus de 200 de cette même espèce », rappelle Katia Lopes, une coordinatrice de BIOS.CV. Les raisons d’un tel naufrage massif sont plus difficiles à expliquer.
Une explication revient de plus en plus souvent : « Beaucoup de gens spéculent sur des activités de sonar ou d’éventuels exercices militaires au large », poursuit Lopes. « Mais bon, c’est de la spéculation et il est tout autant possible que le chef du groupe soit tombé malade et ait entraîné les autres dans sa perte. »
Au milieu de cette tragédie, un espoir pointe cependant : cette fois-ci, l’ONG a reçu les appels de dizaines de journalistes du monde entier qui ont visionné les images de l’hécatombe.
Katia Lopes veut y voir quelque chose de positif : un intérêt accru pour les questions environnementales et une prise de conscience grandissante de leur urgence.
Source : Le Parisien