Un avion-cargo d’immatriculation russe en panne doit payer plus de 95 000 euros de frais de stationnement, rapporte le média canadien CBC le 2 juin.
Un Antonov-124, l’un des plus gros avions du monde, appartenant à la compagnie russe Volga-Dnepr Airlines, a subi une lourde peine sur l’aéroport international de Toronto. En effet, il doit payer une somme de 1 000 euros par jour de frais de stationnement. L’avion étant cloué au sol et inutilisable depuis le 27 février, la compagnie aérienne a du débourser des milliers de dollars afin de garder la propriété de l’avion. Cette amende au coût pharamineux est due à l’annonce du ministre des Transports canadien Omar Alghabra, qui interdit tout avion immatriculé ou appartenant à la Russie de survoler le pays. Cette loi, appelée NOTAM, a été mise en place quelques jours après le déclenchement de la guerre en Ukraine.
Le porte-parole du ministre des Transports, Hicham Ayoun est resté catégorique quant à la situation actuelle de l’engin. « L’avion n’est pas en mesure de décoller dans l’espace aérien territorial canadien car il serait en violation du NOTAM », ajoutant que : « Ce dernier reste en place, et il n’est pas prévu d’apporter des révisions ou de le modifier pour le moment. »
Le cas de cet Antonov-124, le deuxième plus gros transporteur du monde, est loin d’être unique. Depuis le début de la guerre, de nombreux pays, tels que les États-Unis, ont décidé d’interdire le survol d’avions russes sur leur territoire. Ces sanctions ont pour but d’affaiblir la Russie est de l’isoler du reste du monde. Des restrictions qui ont considérablement affaibli le tourisme international, et de nombreuses compagnies aériennes russes sont au bord de la faillite.
Source : CBC