Des chercheurs ont modifié les gènes de hamsters pour les rendre moins agressifs, mais c’est tout le contraire qui s’est produit. La biologie du comportement social est plus complexe que ce que les scientifiques pensaient, comme le montre leur étude publiée dans News Hub 13 mai. 

Les hamsters sont d’adorables petits rongeurs, jusqu’à ce qu’on leur enlève leur récepteur de vasopressine. C’est ce qu’ont découvert les chercheurs de l’université de Géorgie lors de leur expérience CRISPR. Cette étude a été menée sur des hamsters syriens, déjà particulièrement connus pour leur agressivité. 

Afin d’étudier le comportement social des rongeurs, les scientifiques ont décidé d’éliminer le récepteur de la vasopressine, une hormone responsable de l’agressivité. Mais en pensant donc logiquement que les hamsters allaient être plus doux, ils se sont trompés puisque c’est tout l’inverse qui s’est produit. « Nous pensions qu’en éliminant l’activité de la vasopressine, nous réduirions à la fois l’agressivité et la communication sociale. Mais c’est le contraire qui s’est produit », a déclaré H. Elliott Albers, chercheur en neurosciences. 

Les résultats obtenus suggèrent ainsi que les récepteurs neuronaux et les comportements auxquels ils sont associés ne peuvent pas être activés individuellement. La tentative faite par les scientifiques démontre même qu’il est dangereux de le faire. « Le développement des hamsters génétiquement modifiés n’a pas été chose facile », a confié le scientifique. 

Source : News Hub