Après l’annonce du confinement à Shanghai, une femme a vécu plus d’n mois dans une cabine téléphonique. Sans domicile fixe, la femme s’est réfugiée avec son chien à l’intérieur d’une cabine téléphonique, a relaté Vice 4 mai.
Le mois dernier, la Chine a annoncé le confinement de la ville de Shanghai afin de contenir l’épidémie de COVID-19. Ce confinement strict, accompagné de pénuries alimentaires, creuse de plus en plus les inégalités dans la ville la plus riche de Chine. À l’annonce de cette décision, une femme travailleuse migrante âgée d’une cinquantaine d’années s’est réfugiée dans une cabine téléphonique avec son chien. Elle y est restée un mois, sortant parfois l’animal et aérant sa couverture.
« De nombreux travailleurs migrants vivent de la main à la bouche et dépendent de leurs employeurs pour se loger et se nourrir », a déclaré Pun Ngai, professeur à l’université Lingnan de Hong Kong. Mais avec la fermeture de multiples commerces, difficile de trouver de l’argent en cette période de confinement. De nombreuses personnes vivent alors à la rue sur des cartons ou des tentes de fortune, ou encore sous les ponts.
Les travailleurs migrants représentent à eux seuls un tiers de la main-d’œuvre chinoise. Toutefois, en raison de la crise sanitaire, bon nombre d’entre eux se sont retrouvés au chômage en raison de la faible protection du travail et sécurité de l’emploi chinoise. « Avec la fermeture de la plupart des usines et des magasins, ils doivent se débrouiller seuls », a déclaré Pun Ngai.
Source : Vice