Un rapport de 1 500 pages du programme AATIP (Programme avancé d’identification des menaces aériennes), aujourd’hui terminé, vient d’être révélé par le Pentagone. Celui-ci révèle que des témoins d’ovnis ont fait état d’effets physiologiques surprenants après leur « rencontre », qui vont d’une « suspension du temps » à des « radiations brûlantes »… en passant par des « grossesses involontaires », révèle Live Science le 5 avril.
Dans le cadre de la loi sur la liberté d’information, datant de 2017, un rapport fleuve du programme AATIP a été rendu public par la Défense américaine. Un de ses documents en particulier a retenu l’attention des amateurs d’ovnis. Il s’agit d’un compte-rendu qui indique que des effets et des conséquences physiologiques très étranges ont été rapportées par des témoins d’ovnis.
L’étude classe ainsi les différents types de rencontres avec des objets volants non-identifiés. Parmi les effets ressentis par ceux qui disent avoir été en contact avec ceux-ci, on trouve des enlèvements apparents (129 cas signalés), des effets électromagnétiques sur les véhicules (77), une perception d’arrêt du temps (75), des brûlures (41), ou encore des décharges électriques (23).
« Je recevais par exemple le rapport d’un pilote qui disait : “Je suis à l’hôpital. J’ai des symptômes qui indiquent des dommages causés par les micro-ondes, c’est-à-dire des blessures internes, cérébrales », raconte Luis Elizondo, ancien directeur du programme du Pentagone consacré à l’étude des ovnis, à propos des signalements qu’il recevait. « Ou bien quelqu’un qui disait : “C’est vraiment bizarre. J’avais l’impression d’être là pendant seulement cinq minutes, mais quand j’ai regardé ma montre, 30 minutes s’étaient écoulées… pourtant je n’ai utilisé que cinq minutes de carburant. Comment c’est possible ?” »
Le gouvernement américain s’est pour l’instant montré incapable d’expliquer une grande majorité des phénomènes aériens non-identifiés, et encore moins ces témoignages. Le département de la Défense redouble ainsi d’efforts, et a annoncé en novembre vouloir créer un groupe de synchronisation de l’identification et de la gestion des objets aéroportés (AOIMSG). Celui-ci aura pour mission de « détecter, identifier et attribuer des objets d’intérêt dans l’espace aérien à usage spécial, et d’évaluer et atténuer toute menace associée à la sécurité des vols et à la sécurité nationale ». Pas sûr qu’il puisse grand-chose contre les grossesses spontanées par contre.
Source : Live Science