Des civils ukrainiens de la ville d’Izium ont intoxiqué environ 500 soldats russes avec des tartes et de l’alcool empoisonnés. Les autorités ukrainiennes font pour l’instant état de deux soldats morts, et de vingt-huit soldats en soins intensifs dans les rangs russes, indiquait The Independent le 3 avril.
Tandis que l’armée ukrainienne continue de résister, elle peut en plus compter sur le soutien de ses civils. Ceux-ci ont une fois encore contribué à la lutte contre l’opposant dans la ville d’Izium, en lançant une vaste opération d’empoisonnement des troupes russes. Selon la Direction principale des renseignements ukrainienne, des citoyens avaient la charge de servir les soldats de la 3ᵉ division russe de fusiliers à moteur. Le rapport indique que 500 d’entre eux ont été hospitalisés en raison d’une intoxication alcoolique, à priori provoquée par les produits distribués par les Ukrainiens. Des tartes empoisonnées auraient également été distribuées et deux soldats russes sont morts, en plus de 28 autres en soins intensifs. La Russie a qualifié ces incidents de « pertes non liées au combat ».
« Les Ukrainiens résistent aux occupants par tous les moyens disponibles », a expliqué le ministère de la Défense ukrainien. Celui-ci confirme la probable implication des citoyens dans l’intoxication des soldats russes, indiquant que « selon les informations disponibles, les habitants du district d’Izium [dans l’est du pays] ont “gâté” les Russes de la 3e division de fusiliers à moteur de la Fédération de Russie avec des tartes empoisonnées ».
Les révélations autour de la guerre en Ukraine continuent donc de tomber, peu après les nouvelles offensives russes lancées ce week-end contre Kharkiv et Odessa. Celles-ci font suite au scandale des corps brutalisés de femmes, d’enfants et de fonctionnaires locaux retrouvés dans la petite ville de Bucha, après le passage des troupes russes. La plupart des corps portaient des traces de torture, et leurs clichés ont indigné le monde entier. Un porte-parole du président Zelensky, Sergey Nikiforov, avait d’ailleurs déclaré que ces terribles découvertes relevaient « complètement de crimes de guerre ».
Source : The Independent