Un financier américain à la retraite a choisi de vivre pour le restant de ses jours sur des bateaux de croisière. Il les enchaîne sans interruption depuis 23 ans et se considère comme « l’homme le plus heureux de monde », indiquait Chicago Today le 13 mars.
La retraite à 47 ans et sur un bateau de croisière, c’est le mode de vie qu’a choisi d’adopter Mario Salcedo, originaire de Miami, qui a participé à des centaines de croisières au cours des 23 dernières années. Après avoir beaucoup voyagé dans le cadre de son travail pour de grandes sociétés financières, Mario a fait le choix de quitter son travail en 1997 afin de pouvoir profiter à temps plein de ses voyages. Il n’avait depuis cette date plus passé davantage de deux jours sur la terre ferme, avant l’une interruption forcée d’un an et demi en raison du covid.
Salcedo est tombé amoureux de la vie de croisière, où l’élimination d’activités « sans valeur ajoutée » comme sortir les poubelles ou faire la lessive lui a permis de profiter des choses qui lui importent le plus. Depuis 23 ans, il se considère donc comme « l’homme le plus heureux du monde ». « Il y avait tous ces gens magnifiques sur la plage qui passaient un bon moment. Le seul problème, c’est que j’arrivais avec un costume-cravate et une mallette », raconte Mario à propos de la vie qu’il menait lorsqu’il était financier. « Finalement, à 47 ans, j’ai quitté mon emploi. J’ai laissé beaucoup d’avantages et d’argent sur la table parce qu’à 47 ans, vous n’avez pas de droits acquis. »
Car oui, enchaîner les croisières à ce rythme implique évidemment des coûts très élevés. Mais en plus de pouvoir compter sur ses économies de financier, Salcedo continue de travailler en gérant depuis la piscine de son bateau de croisière des portefeuilles d’investissement pour des clients privés. Aucune raison d’arrêter donc, pour lui qui a déjà des croisières prévues dans son agenda jusqu’en avril 2023. « J’ai tellement l’habitude d’être sur les bateaux que je m’y sens plus à l’aise que sur la terre ferme », assure-t-il. Comme quoi, le télétravail peut avoir du bon pour certains.
Source : Chicago Today