En Nouvelle-Zélande aussi, des « convois de la liberté » tentent de gagner la capitale pour protester contre le vaccin et les mesures sanitaires. Simplement là-bas, la police passe en boucle et à fond la « Macarena » pour disperser les manifestants, rapportait Business Insider dimanche 13 février.
Les manifestations ont débuté mardi dernier quand un convoi de camions et de voitures inspiré des « convois de la liberté » canadien et français est arrivé à Wellington, se garant de façon à bloquer les rues de la ville. Au plus fort du rassemblement, ils étaient plus de 1 000 à occuper les rues de la capitale, mais il n’en restait que quelques centaines seulement massés devant le Parlement ce samedi.
Plus de 120 arrestations ont eu lieu la semaine dernière, alors que le Parlement était fermé et qu’une interdiction de circulation dans les environs était ordonnée, a détaillé la police néo-zélandaise jeudi. Les policiers en charge de l’évacuation des lieux ne portaient pas d’équipement anti-émeutes ni d’armes à feu, précise Associated Press.
Vendredi, les forces de l’ordre ont eu recours à des canons à eau pour disperser les derniers manifestants, qui ont répondu en creusant des tranchées pour rediriger l’eau au-delà de leurs camps. Mais samedi, de nouveaux convois sont arrivés, certains amenant avec eux des bottes de foin pour recouvrir les sols trempés. C’est alors que le chef de la police, Trevor Mallard, a imaginé un nouveau moyen d’action : diffuser la « Macarena » et des messages pro-vaccin à fond dans les hauts-parleurs.
Les manifestants ont répondu en passant « We’re Not Gonna Take It » des Twisted Sister, un groupe de métal des années 80, à fond là aussi. Ça avait l’air sympa ce concert…
Source : Business Insider