Une fois n’est pas coutume, des scientifiques de l’université Harvard viennent casser l’ambiance. Dans une étude récente, les astronomes américains estiment qu’il faudra au moins 3 000 ans pour qu’un message émis depuis la Terre ne parvienne à d’éventuelles civilisations extraterrestres, indique Universe Today.
La recherche d’une intelligence extraterrestre (SETI) est limitée par des contraintes technologiques et par la nature même du temps et de l’espace. Si nos astronomes parvenaient à détecter une civilisation extraterrestre sur une planète située au-delà de notre système solaire, le temps qu’un message envoyé de la Terre leur parvienne, ils pourraient être morts depuis longtemps.
En s’appuyant sur le principe de Copernic, qui veut que l’humanité et la Terre constituent une norme universelle, l’équipe d’astronomes, dirigée par Abraham Loeb et Amir Siraj de l’université Harvard, a fait un calcul. « Le principe de Copernic affirme qu’il est peu probable que nous vivions à une époque privilégiée. La probabilité qu’une autre planète habitable comme la nôtre vive au même moment une période analogue à notre premier siècle de communication radio, compte tenu de ses milliards d’années d’existence, est inférieure à une sur dix millions », explique Avi Loeb.
À la question « Quand pouvons-nous espérer que notre première conversation cosmique ait lieu ? » l’étude conclut donc que ce n’est pas pour tout de suite. Plus précisément, les chercheurs de Harvard estiment qu’il faudra environ 3 000 ans pour que nous recevions une réponse, si tant est que des extraterrestres aient détecté des communications en provenance de la Terre.
Source : Universe Today