Un ancien employé du ministère du Travail a développé une dépression suite au harcèlement infligé par un de ses supérieurs. Le coupable était directeur de consultation sur le harcèlement au travail, rapportait le Mainichi le 27 mars.
L’employé, âgé de 29 ans à l’époque, aurait subi des agressions verbales et des abus répétés. Ses problèmes ont commencé dès qu’il a été transféré dans un département du ministère chargé de l’élaboration et de l’évaluation des politiques. Son supérieur se permettait des commentaires étranges et violents, lui proposant même « d’aller mourir ».
L’employé a également été soumis à plus de 130 heures supplémentaires par mois. Il a donc déposé des plaintes auprès de services externes, mais sa situation n’a pas changé. En décembre 2018, il a finalement pris un congé. À partir de là, il a reçu un diagnostic de dépression et de trouble anxieux, et il a finalement quitté son poste en mars 2020.
« Je ne pense pas que le ministère protège les droits des travailleurs », a confié la victime avant d’éclater en sanglots. « Je m’inquiète du système qui permet à quelqu’un comme [le harceleur] d’être dans une telle position », a commenté un lecteur en soutien.
L’ancien employé a également déposé une réclamation publique pour blessure au travail et compilé environ 300 pages de preuves corroborantes. La réponse du ministère est cependant restée mitigée. Le 2 mars, la victime a été informée que sa demande avait été reconnue, mais qu’elle ne recevrait aucune indemnisation à ce titre. De plus, les autorités lui ont demandé de rembourser une partie des prestations médicales qu’il avait reçues pendant son congé…
Source : The Mainichi