Négativité ne rime avec longévité qu’en poésie. Selon une étude australienne relayée par Vice mercredi 29 juillet, les pessimistes meurent en moyenne deux ans plus tôt que les optimistes.
Pour en arriver à cette conclusion, les chercheurs de l’institut australien de recherche médicale d’Herston, dans l’État du Queensland, ont utilisé des données récoltées via un questionnaire entre 1993 et 1995. Il évaluait le niveau d’optimisme et de pessimisme de 3 000 individus de plus de 50 ans. Ses résultats ont ensuite été croisés avec l’indice national des décès australien en octobre 2017.
Les scientifiques ont alors observé combien de participants étaient décédés depuis la réalisation du questionnaire. Ils se sont rendus compte que parmi ceux qui étaient morts d’une maladie grave, beaucoup étaient des personnes ayant donné des résultats très pessimistes.
« Les personnes très pessimistes présentaient plus de risques de mourir tôt d’une maladie cardiovasculaire ou d’une autre cause, à l’exception des cancers », précise le docteur John Whitfield, qui a coordonné l’étude. Aucun lien entre pessimisme et dépression n’a en revanche pu être établi. Quant aux personnes très optimistes, elles ne présentent pas d’espérance de vie plus élevée ou plus courte que la moyenne.
Selon John Whitfield, cette étude doit nous inciter à voir le bon côté des choses, même dans les situations difficiles.
Source : Vice