L’arrivée du printemps dans l’hémisphère nord apporte une montée des températures, mais également des feux de brousse. En Russie, de nombreux territoires sont ravagés par les flammes depuis deux semaines, rapportait le Siberian Times samedi 2 mai.
Le 23 avril dernier, des vents forts ont propagé les feux provoqués par des agriculteurs et campeurs locaux, les rendant ainsi hors de contrôle. Les régions de Kemerovo et de Novossibirsk ont été les plus durement touchées parmi les neuf régions de Sibérie qui ont été atteintes par les flammes.
Ce sont plus de 200 000 hectares qui ont brûlé dans la région de Transbaïkalie, au Sud de la Sibérie, une surface plus grande que l’île Maurice. Selon les autorités russes, ces feux ont été causés par le réchauffement climatique, associé aux mesures de confinement pour faire face au Covid-19.
En effet, « des gens se sont auto-isolés en dehors de chez eux et ont oublié les règles de sécurité contre le déclenchement d’un incendie », déclare Sergei Anoprienko, directeur de l’agence forestière fédérale. « Dans certaines régions, les températures avoisinent déjà 30°C, et les gens ne peuvent pas rester dans leur appartement. Ils se ruent dehors et au final, on obtient une augmentation soudaine des points thermiques », explique-t-il.
Le satellite Terra de la NASA a capturé ces images de certaines zones en feu le 27 avril dernier. Des nuages de fumée se sont formés sur le paysage sibérien et 600 personnes sont actuellement en train de combattre les flammes. Au total, plus de 5 millions d’hectares de forêts et de prairies ont déjà brûlé cette année en Russie.
Source : NASA / SiberianTimes