Le gouvernement chinois a approuvé la création d’un médicament à base de bile d’ours pour soigner les malades du nouveau coronavirus (Covid-19) dans un état grave, annonçait l’AFP le 1er avril. En plus d’être inefficace, la production du traitement nécessite de faire endurer de véritables tortures aux ours.
Les activistes écologiques dénoncent le traitement inhumain réservé à près de 20 000 ours en Chine. Maintenus immobilisés dans des cages minuscules suspendues au-dessus du sol, leur abdomen est alors perforé par un cathéter relié à leur vésicule afin d’en recueillir la bile. Le médicament ainsi produit, le Tan Re Qing, contient également de la corne de chèvre en poudre et des herbes médicinales.
La Chine a promulgué récemment l’interdiction de consommer la viande d’animaux sauvages. Une situation « tragique et ironique » pour les militants de la protection animale. « On ne devrait pas utiliser de produits issus d’animaux sauvages comme la bile d’ours pour combattre un virus mortel qui a son origine chez des animaux sauvages », estime Brian Daly, porte-parole de la Fondation pour les animaux d’Asie.
Source : AFP