Hitler Cigarruista, journaliste panaméen de 50 ans, s’est confié samedi 15 février au quotidien espagnol El Pais : à cause de son prénom et des règles de modération des plateformes en ligne, il a beaucoup de mal à exister sur les réseaux sociaux.
Si Hitler Cigarruista, directeur éditorial du Capital Financiero, porte le prénom du dictateur allemand, il le doit à son père : « Il m’a toujours dit qu’il avait choisi ce nom pour montrer aux gens qu’une bonne personne pouvait s’appeler Hitler. » Merci papa.
Mais en tant que journaliste, le prénom d’Hitler est très dur à faire exister sur les réseaux sociaux, car il est souvent interdit par les plateformes, comme tous les mots offensants ou suggestifs de toute nature : « J’ai accepté la situation », soupire Hitler. Pour Facebook, il utilise le prénom de son fils, Carlos. Même problème avec Gmail.
Hitler a eu plus de chance sur Twitter et LinkedIn, qui ont accepté de le laisser utiliser son vrai prénom. Un prénom qui aurait le mérite de ne pas s’oublier, selon le principal intéressé : « Personne n’oublie mon prénom. Certains me reconnaissent encore après 20 ans et me saluent d’un “Eh Hitler !”. Cela n’arriverait pas si je m’appelais Pedro. »
Source : El Pais