Mardi 17 décembre, le président du géant de l’électronique sud-coréen Samsung a été condamné à 18 mois de prison pour avoir saboté les activités syndicales. Il était membre d’un groupe de responsables qui cherchaient à étouffer les syndicats avec 25 autres personnes, elles aussi condamnées, rapporte la BBC.
Quand il était à la tête des finances, Lee Sang-hoon a organisé la récolte d’informations sensibles sur les membres des syndicats pour les convaincre de quitter l’entreprise. Il a aussi recouru à des manœuvres dilatoires pour retarder les négociations entre le management et les syndicats.
Les organisations de travailleurs sont mal vues par les cadres de Samsung depuis longtemps. « Jamais, de mon vivant ! » répondait le fondateur de la société, Lee Byung-chul, lorsque leur création était évoquée. Prolongé après sa mort en 1987, ce combat contre le droit du travail a abouti à un procès retentissant en 2013. La semaine dernière, le vice-président Kang Kyung-hoon a été condamné à 16 mois de prison. Deux mois de plus ont été donnés à Lee Sang-hoon.
Source : BBC