Basée à Paris, l’Agence internationale de l’énergie a publié les résultats de ce qu’elle décrit comme « l’étude mondiale la plus complète jamais réalisée sur l’énergie éolienne en mer », qui consistait à analyser des centaines de milliers de kilomètres de côtes.
Selon cette étude, l’éolien offshore, qui ne représente actuellemet que 0,3 % de la production mondiale d’électricité, pourrait attirer 1 000 milliards de dollars d’investissements d’ici à 2040. En effet, cette dernière fournit davantage d’énergie que l’éolien terrestre et l’énergie solaire, et son rendement est plus stable, ce qui la rapproche davantage d’une source d’électricité traditionnelle. Le rapport souligne par ailleurs que le potentiel maximum de ce type d’énergie est de 120 000 gigawatts, soit 11 fois plus que ce que le monde consommera d’énergie en 2040.
Pour Fatih Birol, directeur exécutif de l’AIE, l’éolien offshore « a le potentiel de rejoindre le rang du gaz de schiste et du solaire photovoltaïque en termes de fortes réductions de coûts ». Le développement de cette énergie serait de plus porté par des politiques gouvernementales favorables aux énergies renouvelables et par certaines avancées technologiques remarquables, comme la fabrication de turbines géantes et d’installations flottantes capables de maîtriser les vitesses du vent plus éloignées des côtes.
Bref, l’éolien pourrait satisfaire la demande croissante d’énergie propre dans un moment où le monde tente de réduire son utilisation de carbone et d’imiter la Chine : l’année dernière, les Chinois ont installé plus de nouvelles éoliennes en mer que tout autre pays du monde. La capacité de production éolienne offshore de la Chine pourrait passer de 4 gigawatts en 2019 à 110 gigawatts d’ici à 2040.
Source : CNN