Donald Trump était sous la menace depuis des mois. Ce mardi 24 septembre, un énième scandale a convaincu l’opposition de déclencher une procédure officielle d’impeachment, afin de destituer le président des États-Unis.
« Cette semaine », a déclaré la présidente de la Chambre des représentants, Nancy Pelosi, selon le New York Times, « le Président a admis avoir demandé au président de l’Ukraine de prendre des mesures qui pourraient lui bénéficier politiquement. Par ses agissements, la présidence Trump a dévoilé le déshonneur d’un président qui viole son serment, trahit la sécurité nationale et l’intégrité de nos élections. »
L’élue Démocrate fait référence aux révélations d’un lanceur d’alerte qui s’est plaint du comportement de Trump auprès des services de renseignement le 12 septembre. Selon ce membre de l’administration, le président a demandé à son homologue ukrainien, Volodymyr Zelensky, de lancer une enquête sur les activités du candidat à l’investiture Démocrate Joe Biden, et de son fils, Hunter, en Ukraine.
Concomitamment à ce coup de téléphone intervenu au mois de juillet, Trump a accordé 400 millions de dollars d’aide humanitaire à l’Ukraine.
Aussi, « le président doit faire face à ses responsabilités », a ajouté Nancy Pelosi. « Personne n’est au-dessus de la loi. » Alors que 179 Démocrates déclaraient soutenir la procédure d’impeachment mardi soir, il faudrait 218 votes favorables pour qu’elle soit transmise au Sénat. Sur Twitter, Donald Trump a dénoncé un « harcèlement du président ».