Hamza ben Laden, le fils et successeur d’Oussama ben Laden, serait mort dans des circonstances encore floues, révélait le New York Times le 31 juillet. Les autorités américaines ont en effet confirmé qu’elles avaient joué un rôle important dans l’opération menant à sa mort, sans en détailler le lieu ou la date. L’homme aurait été abattu au cours des deux premières années du mandat de Donald Trump, au pouvoir depuis janvier 2017.
Hamza ben Laden était connu pour avoir repris le contrôle d’Al-Qaïda et avait plusieurs fois menacé les États-Unis d’attaques terroristes. Le groupe terroriste islamiste fondé en 1987 par son père n’était cependant plus très active, extrêmement affaiblie par la mort d’Oussama ben Laden et la guerre d’Afghanistan.
Si elle est vérifiée, la mort d’Hamza ben Laden « nuit considérablement aux projets d’Al-Qaïda de donner le pouvoir à la deuxième génération », affirme l’ex-membre du FBI Ali Soufan. Contrairement à d’autres chefs terroristes islamistes, le fils d’Oussama ben Laden n’a en effet jamais critiqué l’État islamique lors de ses discours. Une stratégie qui aurait pu lui permettre d’unir les forces des deux organisations terroristes, en vue d’une future réunification. Cette perspective serait compromise.
Sources : The New York Times