Alors que les régions du cercle polaire connaissent des records de chaleur, de nouvelles images satellite révèlent que de vastes étendues de forêts dans l’Arctique sont frappées par des incendies sans précédent, rapportait The Independent le 22 juillet. « Les incendies dans l’Arctique frappent le plus durement l’Alaska et la Sibérie, où certains sont suffisamment importants pour couvrir près de 100 000 terrains de football », a annoncé l’Organisation météorologique mondiale.
La saison des incendies des forêts boréales peut s’étendre de mai à octobre. Mais après le mois de juin le plus chaud jamais enregistré dans le monde, ces feux sont d’une ampleur et d’une durée sans précédent. Les images satellite publiées par Pierre Markuse montrent les dommages colossaux causés par les incendies au Groenland, en Sibérie et en Alaska. Au 9 juillet, 38 grands incendies avaient touché l’Alaska, réduisant en cendres 282 000 hectares de forêts.
Bien sûr, ces incendies ne sont pas sans risque pour la planète, car ils entraînent une hausse du niveau de CO2 dans l’atmosphère. « Rien qu’en juin, ces incendies ont émis 50 mégatonnes de dioxyde de carbone dans l’atmosphère, ce qui correspond aux émissions annuelles totales de la Suède », met en garde l’Organisation Météorologique Mondiale.
Source : The Independent