Alors que nous sommes à moins d’un mois de la sortie de Once Upon a Time… in Hollywood, son neuvième long-métrage, Quentin Tarantino a confié à Deadline le 17 juillet que sa version de Star Trek pourrait bien être le dixième et dernier film de sa carrière. Un film qui partagerait l’ADN de ses précédentes œuvres au point d’être selon lui « un Pulp Fiction dans l’espace », dit-il très sérieusement.
Quentin Tarantino répète depuis longtemps qu’il prévoit de raccrocher ses gants de réalisateur après son dixième film pour se consacrer entièrement à l’écriture. Qu’il s’y tienne ou non, le dixième film pourrait être un épisode de Star Trek ultra-violent dont il a laissé le soin de l’écriture à Mark L. Smith, scénariste de The Revenant. Smith planche bel et bien sur le script, mais on n’est pas encore tout à fait certain que Tarantino le portera à l’écran.
« Je ne sais pas si je le ferai ou non », confie le cinéaste. « Il faut que je me décide, mais le scénario qu’a écrit Mark est vraiment cool. Je l’aime beaucoup. Il y a des choses sur lesquelles j’ai besoin de travailler, mais je l’ai beaucoup, beaucoup aimé. » Jusque là, le réalisateur de Reservoir Dogs nous donne quelques raisons d’espérer. Sans compter que J.J. Abrams et la Paramount seraient chauds pour le laisser prendre les rênes du projet s’il en veut. Il sait du moins ce à quoi il voudrait que ça ressemble.
« Je me suis fâché après Simon Pegg », dit-il en parlant de l’acteur britannique qui joue Scotty dans la saga. « Il n’a aucune idée d’où en sont les choses mais il n’arrête pas d’en parler comme s’il savait. L’autre fois il a dit que ça ne risquait pas d’être “Pulp Fiction dans l’espace”. Et si ! Si je le fais, ce sera exactement ça. Ce sera Pulp Fiction dans l’espace. Ce côté Pulp Fiction, quand j’ai lu le scénario, je me suis dit que je ne l’avais jamais vu dans aucun autre film de science-fiction. Jamais. Il n’y a aucun film de SF qui a ce truc-là. Et ils m’ont dit que c’était justement la raison pour laquelle ils voulaient le faire. » Ils ont su appâter Quentin, en tout cas. Laissons mijoter.
Source : Deadline