Aux États-Unis, le médecin spécialisé dans le cancer du sein Stephen Johnston teste un traitement contre le cancer sur 800 chiens, atteints de huit cancers différents, rapporte CNN.
Johnston aurait souhaité tester ce vaccin sur l’être humain, mais le coût d’une telle expérimentation ainsi que le processus d’approbation se sont révélés être des obstacles majeurs. Puis Johnston a fait la rencontre du vétérinaire Doug Thamm. « Le cancer est la principale cause de décès chez les chiens adultes », lui a appris ce dernier.
En outre, les cancers dont les chiens sont victimes sont très similaires aux cancers humains, au niveau moléculaire. Et ce n’est pas un hasard : humains et chiens partagent la même atmosphère. Nous respirons le même air, nous buvons la même eau, et nous courons sur des pelouses traitées avec les mêmes produits chimiques. De ce fait, nous subissons des mutations dangereuses assez semblables.
Dans le cadre de l’essai, la moitié des chiens va recevoir le vaccin et l’autre moitié, un placebo. Initialement, les chiens recevront quatre doses, puis des rappels annuels pendant cinq ans, soit la durée de l’étude. Mais ni les propriétaires ni les vétérinaires ne sauront quels chiens ont reçu le vaccin. L’expérience offre trois résultats possibles. La première est une diminution du cancer chez les chiens vaccinés. La deuxième est un retard dans l’apparition du cancer. La dernière, plus amère, serait que le vaccin ne fonctionne pas du tout.
À noter que les recherches des deux scientifiques sont approuvées par PETA, une association qui défend la bientraitance des animaux. En effet, l’étude est assez similaire aux essais cliniques menés sur des humains et ne semble pas empiéter sur le bien-être des canidés. Si ses résultats s’avèrent concluants, le vaccin sera testé sur l’Homme.
Source : CNN