Trois mois après l’attentat de Christchurch, la Nouvelle-Zélande lance un programme de rachat d’armes semi-automatiques. Le but est de débarrasser le pays de ce type de calibre, utilisé par l’auteur des attaques des mosquées qui avaient fait 51 morts en mars dernier, rapporte la BBC ce 20 juin.
Sur les cinq gâchettes utilisées par l’Australien Brenton Tarrant, le suprémaciste blanc accusé d’avoir perpétré ces attentats, deux appartenaient à des fusils semi-automatiques de type militaire. Cette nouvelle mesure concerne donc les 14 300 armes similaires, désormais illégales. Leurs détenteurs ont six mois pour les livrer aux autorités.
« Ce programme a un objectif : retirer les armes les plus dangereuses de la circulation », assure le ministre de la Police, Stuart Nash. Des dédommagements seront offerts en fonction de l’arme, ce qui devrait faire monter le coût du programme à 218 millions de dollars néo-zélandais (127 millions d’euros). D’après le gouvernement, une personne sur quatre possède des armes à feu et il y en aurait 1,2 million dans tout le pays.
Source : BBC