Kim Jong-un aime éliminer ses opposants et le basket. Avant le sommet de Hanoï organisé en février 2019, le dictateur nord-coréen a demandé aux États-Unis d’envoyer « des basketteurs connus » afin d’entamer les discussions sur une dénucléarisation de son régime. D’après un article de la chaîne américaine ABC News paru le 9 mai dernier, il réclamait aussi qu’un échange d’orchestres soit intégré aux pourparlers. « Si nous n’avons pas obtenu d’accord à Hanoï, nous avons échangé nos positions et comblé l’écart qui nous sépart sur un certain nombre de positions », s’est contenté de réagir le Département d’État.
Depuis ses années étudiantes en Suisse, le dirigeant marche sur les traces de son père, lui aussi fou de basket. N’ayant pu organiser la venue de Michael Jordan, faute d’accord de l’intéressé, Kim Jong Il a reçu un ballon dédicacé par sa main en 2000. Et en 2008, dans le cadre des négociations sur le nucléaire, le royaume ermite avait accueilli un orchestre américain. Cinq ans plus tard, Kim Jong-un rencontrait l’ancien ailier des Chicago Bulls, Dennis Rodman ainsi que trois Harlem Globetrotters. Pour l’instant, ces échanges sportifs ne marchent toutefois pas aussi bien que la diplomatie du ping-pong menée par Washington avec la Chine dans les années 1970.
Source : ABC News