Le parc national Gonarezhou porte bien son nom. Situé dans le sud-est du Zimbabwe, il a été baptisé ainsi car « Gonarezhou » en langue shona signifie « la place des éléphants ». Depuis les années 1990, grâce aux politiques de conservation, le lieu est devenu un sanctuaire pour la faune sauvage, et les pachydermes et autres « big five » y évoluent en liberté. Mais les braconniers·ières et les chasseurs·euses y sont encore actifs·ves. The Independent annonce ce 26 avril qu’un éléphant très rare aux défenses géantes vient d’y être abattu.
Et le pauvre animal n’a pas été tué par n’importe qui. L’un des chasseurs qui posent à côté de sa dépouille n’est autre que le même qui avait tué en 2015 un autre éléphant mâle géant, rapportait à l’époque National Geographic. The Independent explique que la chasse a été organisée par JWK Safaris, qui propose des chasses au Zimbabwe, en Afrique du Sud et en Namibie. Sur les photos que l’entreprise a partagées sur les réseaux sociaux, l’éléphant est étendu sur le sol et les deux hommes qui se tiennent auprès de lui ont le visage flouté. « Ces défenses n’ont pas encore été pesées », précise le post.
Ces pachydermes aux défenses géantes ont été décimés au fil des années par le braconnage. Certain·e·s, comme National Geographic, craignent de voir le gène responsable de ces grandes défenses se perdre et d’assister à l’extinction pure et simple de ces grands animaux, dont on compterait moins de 25 individus.
Sources : The Independent/National Geographic