La Chine et l’Inde font de la Terre un endroit plus vert qu’il y a 20 ans. La NASA s’appuie sur des images satellites pour confirmer qu’entre 2000 et 2017, 5,5 millions de km² de forêts, champs et prairies ont vu le jour. Une création équivalente à la forêt amazonienne, dont seraient en grande partie responsables la Chine et l’Inde, rapporte Forbes. Les programmes de plantation d’arbres et le développement de nouvelles technologies, mais aussi de l’agriculture intensive seraient la cause de ce reverdissement de la planète.
Le problème de l’agriculture intensive se situerait majoritairement en Inde, où 82 % des surfaces vertes proviennent de champs cultivés, selon le rapport de la NASA, publié le 11 février 2019. L’effort est tout de même louable, si l’on en croit les scientifiques de l’agence spatiale américaine.
« Lorsque les gens réalisent qu’il y a un problème, ils ont tendance à le régler. Dans les années 1970 et 1980, la disparition de la végétation en Chine et en Inde était préoccupante. Dans les années 1990, les populations ont pris conscience du problème et aujourd’hui, les choses se sont améliorées. Ces données satellites montrent que les humains sont incroyablement résilients », assure ainsi Rama Nemani, chercheur à la NASA.
Une végétalisation de la planète que les scientifiques de la NASA n’ont en revanche pas observée dans le bassin amazonien, qui abrite pourtant la plus grande forêt tropicale du monde. Entre 2000 et 2005, le Brésil a même perdu l’équivalent de la Grèce en zone forestière…
Sources : Forbes / Mashable