Crédits : Asgardia.space Lancée en janvier dernier par le Russe Igor Ashurbeyli, la « première nation spatiale » Asgardia doit théoriquement prendre son envol dans l’année. Seul problème, son fondateur et monarque semble déjà confronté à l’opposition de ses sujets, rapporte le Daily Mail. Quelque 300 000 personnes du monde entier ont réalisé leur demande de naturalisation, afin de devenir les premiers citoyens de cette monarchie spatiale, dont le roi auto-proclamé pour les cinq prochaines années n’est autre qu’Igor Ashurbeyli, son initiateur. L’idée de ce milliardaire russe et de son équipe de scientifiques est dans un premier temps de propulser un nano-satellite stockant les données de ses compatriotes en orbite, pour à terme les envoyer vivre dans l’espace. Afin de devenir citoyens d’Asgardia, les postulants devaient remplir trois conditions : signer des formulaires, approuver le projet de constitution du royaume et promettre de se tenir debout la main sur le cœur lorsque l’hymne national serait joué lors des matches de foot spatiaux. Malheureusement, deux tiers des votants ont refusé le projet de constitution et se sont donc vus refuser la naturalisation. Au terme de ce processus, seuls 16 % des citoyens sont des femmes. Il semble que cette séduisante idée de nation libérée des contraintes terrestres affronte finalement des problèmes similaires aux nôtres : organiser la société, choisir des systèmes politique et fiscal ou encore décider d’une monnaie commune. Complexe de s’accorder, d’autant plus lorsque les 100 000 citoyens viennent de 200 pays différents. Les débats vont jusqu’à la question de l’accueil des réfugiés terriens… Le Roi Igor, qui s’est attribué la tâche de « défendre la planète Terre et de défendre l’humanité » et refuse de lancer sa nation sans sa reconnaissance par les Nations-Unies, devrait peut être prioriser les sujets s’il veut parvenir à ses fins…. Source : Daily Mail