Crédits photo: Christina Selby/Biographic Le singe saki n’avait plus été aperçu par les humains depuis sa découverte en 1936 par le naturaliste équatorien Alfonso Olalla. D’après le mensuel National Géographic, une équipe de chercheurs dirigée par Laura Marsh, du Global Conservation Institute, a retrouvé sa trace au début de l’été par à la frontière entre le Brésil et le Pérou dans la forêt amazonienne. L’équipe de scientifiques, accompagnée de guides et de photographes, s’est élancée à la recherche de ce discret singe, empruntant un bateau pour descendre le fleuve Eyru. C’est depuis ce bateau que Laura Marsh l’a repéré pour la première fois. « Je tremblais et étais si excitée que je pouvais difficilement prendre une photo », a-t-elle confié à National Geographic. Ses collègues ont réussi à saisir des clichés et des vidéos du singe tandis que Marsh l’observait, observation qui lui permettra de déterminer si cette espèce nécessite un statut de conservation spécifique. Selon elle, le saki Vanzolini est susceptible d’être considéré comme « menacé ». Lors de sa découverte en 1936, Alfonso Olalla n’avait pas pu prendre de clichés de l’animal mais avait décrit ses jambes de couleur dorée et sa coupe au bol. Le saki Vanzolini est un singe platyrhinien, dit du Nouveau Monde, catégorie ayant en commun quelques caractéristiques, telles qu’un net plat. À la différence de beaucoup de platyrhiniens, le saki Vanzolini ne dispose pas d’une queue préhensile, c’est-à-dire queue capable de saisir des objets. Il se déplace en bondissant d’arbres en arbres « tel un chat ». https://www.youtube.com/watch?v=MSCx9XqNwhA Source: National Geographic