Crédits : Helena Fernandes « La qualité n’est pas mon fort », concédait sans peine à UOL l’artiste tatoueuse brésilienne Helena Fernandes. Pourtant, son salon situé à Salvador de Bahia est bondé, les aficionados n’hésitant pas à faire la queue dans la rue pour se faire encrer la peau par l’artiste aux tracés imprécis. Au début, Fernandes ne tatouait que son petit ami, pour le fun. Puis ses amis, amusés par ses œuvres. Son appartement s’est alors vite transformé en studio improvisé, accueillant de nombreux clients férus de ce qu’elle appelle des « trash tattoos » : « Les gens viennent me voir parce qu’ils veulent un tatouage qui porte ma patte. S’ils voulaient quelque chose de très bien fait, ils iraient chez un autre artiste » déclare la tatoueuse aux près de 18 800 abonnés Instagram. https://www.instagram.com/p/BXqELBYBJbd/?taken-by=malfeitona Lorsqu’elle dessine, Fernandes fait simple. Elle gribouille sur une feuille puis tatoue son oeuvre sur le client. Pas de retouche, pas de second essai. Lucide, elle déclarait être consciente que son travail est « mauvais », mais que « tant que les gens le trouvent rigolo… » Pourtant, il y en a que l’ascension d’Helena Fernandes ne font pas rire : les « vrais » tatoueurs, qui voient ici une moquerie de l’industrie du tatouage. Interrogée par Buzzfeed, la jeune tatoueuse se défend, expliquant qu’elle ne veut pas « entrer en compétition avec d’autres artistes au talent certain. Il y a assez de place pour tout le monde. » https://www.instagram.com/p/BXEMv1ggrp-/?taken-by=malfeitona https://www.instagram.com/p/BXEM-rGA38e/?taken-by=malfeitona https://www.instagram.com/p/BWRhpcYAaA7/?taken-by=malfeitona https://www.instagram.com/p/BWEZMeaA1MF/?taken-by=malfeitona https://www.instagram.com/p/BVLARpJAQ1J/?taken-by=malfeitona Sources : UOL / Buzzfeed