Crédits : Monash University Une nouvelle étude réalisée par des chercheurs australiens, relayée par le Guardian ce mercredi 2 août, affirme que les personnes obèses sont incapables de réguler la façon dont leurs graisses sont stockées ou brûlées dans leur corps, à cause d’un « interrupteur » constamment activé dans leur cerveau. Les cellules adipeuses – ou adipocytes – sont alternativement brunes – elles brûlent l’énergie pour donner du carburant au corps – ou blanches – elles emmagasinent l’énergie. Après un repas, le cerveau réagit à la montée d’insuline en envoyant des signaux qui encouragent les cellules adipeuses à devenir brunes, pour dépenser de l’énergie. Puis, après un certain temps, il ordonne à ces cellules de redevenir blanches, pour recommencer à stocker de l’énergie. Cette capacité du cerveau à réagir à l’insuline en envoyant ces signaux est contrôlée par un mécanisme comparable à un interrupteur. Interrupteur semble-t-il défectueux chez les personnes atteintes d’obésité. « Ce qu’il se passe dans le contexte de l’obésité, c’est que l’interrupteur reste activé tout le temps – il ne s’éteint pas pendant les repas », résume Tony Tiganis, chercheur principal de l’étude et professeur à l’université Monash en Australie. En cette défectuosité du système entraîne une prise de poids importante. Les chercheurs australiens cherchent actuellement à développer un inhibiteur de ce comportement pour aider les personnes obèses à perdre du poids plus aisément. « Mais il y a encore un long chemin à faire », reconnaît le Professeur Tiganis. Source : The Guardian