Crédits : BBC/Tepco Le 14 juillet dernier, le grand producteur d’électricité japonais Tepco a annoncé qu’il s’apprêtait à relâcher plus de 770 000 tonnes d’eau contaminée au tritium – un isotope radioactif – en mer. Un geste inconsidéré dont on peut craindre l’impact environnemental à court comme à long terme. Tepco, c’est l’entreprise qui a la charge du démantèlement de Fukushima, dont le chantier devrait s’étendre sur un siècle. D’ici là, elle a le temps d’aggraver la situation – c’est bien parti – autant que de l’améliorer – c’est moins bien parti. Le 21 juillet pourtant, un cap important pourrait avoir été franchi dans le bon sens alors que l’un de ses robots sous-marins aurait localisé les premières traces de combustible nucléaire fondu depuis l’accident du réacteur n°3 de la centrale en 2011. Jusqu’ici, tous les autres robots « mouraient » avant d’accomplir leur mission à cause de la radioactivité. Mais AP rapporte que les caméras montées sur le robot auraient enregistré les images du combustible mêlé aux débris du réacteur. « Ces débris sont apparemment tombés d’un point plus élevé. Nous pensons qu’il s’agit très probablement de combustible fondu ou d’un mélange en contenant », a confié le porte-parole de Tepco Takahiro Kimoto à AP. Ce magma est précisément ce que Tepco doit sortir de l’eau et stocker en sécurité pour espérer un jour décontaminer la zone. En espérant qu’ils ne le remettent pas à l’eau plus tard… https://www.youtube.com/watch?time_continue=101&v=aIxiyiUbmNA Sources : The Japan Times/AP