Crédits : Dr Andy Jones Au clair de Lune, tout est différent. Les amateurs de romans et de films d’épouvante le savent bien. Mais il semblerait que ce sentiment soit basé sur des faits authentiques et antédiluviens. C’est ce que suggèrent les travaux d’un archéologue étudiant le monolithe de Hendraburnick Quoit, en Cornouailles. Dans une étude publiée le 4 juillet dernier, le Dr Andy Jones raconte avoir découvert que la nuit venue, de mystérieuses gravures datant du Néolithique apparaissent sur la surface de la pierre. Comment ne les avait-il pas vues plus tôt ? « Nous savions que les pierres comportaient des marques en forme d’anneaux et de bols, mais nous les étudiions en plein jour et elles projetaient leurs ombres sur d’autres gravures que personne n’avait détectées jusqu’ici », a-t-il confié au Telegraph. « Mais un soir, en les prenant en photo avec le flash de l’appareil, nous avons soudain découvert de plus en plus de ces tracés artistiques. » Suggérant par là qu’ils devaient être observés à la lueur de la lune. Hendraburnick Quoit de jour Au final, la pierre comporte dix fois plus de gravures que celles connues jusqu’ici – de 13, elles sont passées à 105. L’archéologue et son équipe ont également découvert des fragments de quartz délibérément éparpillés autour du site. Il s’agirait là des restes de mystérieux rituels que ces anciens hommes pratiquaient la nuit, en frappant le quartz contre la roche pour produire des étincelles. Crédits : Dr Andy Jones Ces étranges rituels auraient eu lieu il y a 6 000 ans, dans un but que les archéologues ignorent encore. C’est la prochaine mission que s’est fixée le Dr Jones : découvrir le motif de ces antiques cérémonies nocturnes et la signification de ces gravures qui n’apparaissent qu’au clair de Lune. Peut-être faudrait-il ainsi étudier d’autres sites, tel que Stonehenge, durant les nuits de pleine lune ? Source : The Telegraph