Crédits : Denis Meyer L’Islande est assurément le pays le plus cool du monde, débordant de paysages idylliques et de gens merveilleux. Mais ce n’est pas la seule chose dont il déborde. Car ce sont aujourd’hui plus de deux millions de touristes qui foulent les terres de l’île chaque année. Tandis que l’économie du pays ne s’en porte que mieux, l’environnement, lui, en a pris un coup, et les Islandais ont du mal à suivre la cadence à laquelle il augmente. Le photographe français Denis Meyer est parti en mars dernier immortaliser la grande île et ses touristes pour présenter sa série baptisée Islande : L’épidémie silencieuse. « Je voulais observer les conséquences écologiques au niveau écologique et sociétal », a confié le photographe au magazine Wired. Avec plus de 2,3 millions de touristes attendus cette année – contre 489 000 il y a sept ans –, le tourisme génère près de 3,4 millions de dollars et représente près d’un tiers des emplois en Islande, faisant du secteur la principale source de revenu du pays. Néanmoins, l’Islande a du mal à faire face à ces immenses flux. Les destinations populaires sont pleines de touristes et les hôtels peinent à héberger tout ce monde. Le photographe français a immortalisé pendant deux semaines des touristes en train de faire des selfies, de se serrer dans le bus et de tout écraser sur leur passage, sans prêter attention aux panneaux les avertissant de rester éloignés. « Des barrières ont été installées sur les sites touristiques, mais elles sont régulièrement franchies par les visiteurs qui marchent sur le sol fragile juste pour ne pas prendre des photos avec d’autres touristes », rapporte Meyer. Un véritable cercle vicieux. Crédits : Denis Meyer Sources : Wired/Denis Meyer