Il s’appelle Jean-François Jalkh et son nom n’évoquait pas grand-chose à la plupart d’entre nous avant que Marine Le Pen, prenant congé de la présidence du FN pour affronter Emmanuel Macron dans l’entre-deux-tours, ne lui passe le relais. Exhumés le mardi 25 avril par le journaliste politique de La Croix Laurent de Boissieu sur son blog, les propos négationnistes nauséabonds du nouveau président du FN rappellent dans quelle fange le parti de la candidate à l’élection présidentielle a ses racines. Ses déclarations ont paru dans un article publié en 2005 dans la revue Le Temps des savoirs, après un entretien réalisé en 2000 avec l’universitaire Magali Boumaza, qui affirme détenir les sources audio qui ont servi à la retranscription des paroles de Jean-François Jalkh. Le 25 juillet 1991, Le Monde rapportait déjà que Jean-François Jalkh avait assisté à une cérémonie de commémoration pour les 40 ans de la mort du maréchal Pétain. Des états de service indéfendables qui ne manqueront pas de rappeler qu’un loup reste un loup, même déguisé en agnelle. Sources : Le Monde/Le Temps des savoirs