Crédit : Ministère de l’Intérieur du Mexique/AFP El Chapo n’est pas prêt de revoir Sean Penn. Arrêté dans la foulée de sa rencontre surprise avec l’acteur américain, en janvier 2016, Joaquín Guzmán Loera se trouve aujourd’hui maintenu à l’isolement au Metropolitan Correctional Center de New York. Une situation qu’il goûte modérément. Pour éviter que le baron de la drogue mexicain s’accorde une nouvelle permission, la justice américaine veille. Obtenue en janvier dernier, son extradition vers les États-Unis s’est soldée par un confinement « trop strict » d’après ses avocats. Le boss du cartel de Sinaloa « n’a droit qu’à une seule heure d’exercice solitaire par jour, dans une autre cellule contenant un vélo d’appartement et un tapis de course », dénoncent-ils. « Il mange tout seul, la lumière est toujours allumée, l’air conditionné fonctionne par intermittence et il manque de vêtements chauds. » Pour ne rien arranger, son seul lien avec le temps qui passe, une horloge, a été retirée « sans explication ». Dimanche, les juristes ont réclamé qu’il puisse côtoyer les autres prisonniers du centre pénitencier gaiement surnommé « le Guantanamo de New York ». Et pourquoi pas Sean Penn ? Source : Unilad
