image Les Estoniens ne rigolent pas avec la balançoire. Gamins, assis sur nos balançoires, on a tous rêvé de faire des tours complets et des figures qui laisseraient l’audience bouche bée. En Estonie, ils ont réalisé ce rêve et ça s’appelle le kiiking – un sport extrême à base de balançoire. Inventé dans les années 1990, il a des racines profondément ancrées dans la culture estonienne. « Les balançoires en bois sont typiques de la culture estonienne », explique Raili Laansalu, qui s’exerce au kiiking depuis ses huit ans. Sa famille a lancé le site Kiiking.com, la référence nationale en la matière. « Durant les fêtes de villages, les gens se rassemblent autour des balançoires et font des concours. » Faire le tour complet de ces balançoires traditionnelles est possible, mais périlleux. C’est en 1993 qu’un Estonien du nom d’Ado Kosk a créé la structure qui permettrait le développement dans la foulée du kiiking (la contraction de kiik et swinging, les mots estonien et anglais pour « balançoire »). image (1) Aujourd’hui, il s’agit d’un sport extrême tenu en haute estime dans le pays. Un peu comme au saut à la perche, les sportifs fixent la hauteur à laquelle ils vont faire le tour complet de la structure. Le record inscrit dans le livre Guinness, réalisé en 2015 par l’actuel champion de la discipline, est de 7,15 m. Vertigineux. Il faut une force considérable dans les jambes et les bras pour parvenir à effectuer un 360° debout sur une telle balançoire. On aimerait VRAIMENT que le concept soit importé en France. image (2) Source : Kiiking.com