La Ciudad Blanca est une cité légendaire. Elle n’a jamais été localisée mais les historiens pensent qu’elle est cachée quelque part dans la forêt vierge du Honduras. En 1927, le pilote Charles Lindbergh raconte avoir vu des monuments faits de pierre blanche alors qu’il survolait le pays. Dans les années 1930, des rumeurs évoquent une autre cité, celle du « dieu singe », qui appartient à la Ciudad Blanca. En 1939, l’explorateur Theodore Morde annonce l’avoir trouvée et ramène des centaines d’objets aux États-Unis pour le prouver. D’après Morde, les indigènes lui ont raconté qu’une gigantesque statue du dieu des singes est ensevelie là-bas. Il n’a cependant jamais révélé la localisation exacte des ruines. Malgré les terrifiantes légendes qui entourent ces lieux, en 2015, l’auteur américain Douglas Preston et un groupe d’explorateurs se lancent à leur tour dans l’aventure. Durant leurs recherches, ils doivent lutter contre des serpents venimeux et traverser des frondaisons denses afin de se frayer un chemin à travers la forêt. Durant ce périple, ils contractent malheureusement une maladie extrêmement dangereuse : la leishmaniose. L’auteur a décrit les symptômes de cette terrifiante maladie au National Post : « Le parasite se déplace dans les membranes muqueuses de la bouche et du nez et les dévore littéralement. Votre nez disparaît, vos lèvres disparaissent, et votre visage devient progressivement une plaie géante. Mais je n’échangerais l’expérience de ce voyage pour rien au monde. C’était tellement puissant. » Tout de même parvenu aux ruines de la Cité, le groupe d’explorateurs a trouvé des objets vieux de plus de cinq siècles. Et Preston se dit persuadé que d’autres secrets se cachent encore dans les ruines de la Ciudad Blanca. Mais après avoir pratiquement perdu son visage et sa vie, il ne semble pas pressé de retourner les fouiller par lui-même. Un livre, écrit par Preston, raconte l’incroyable escapade de ce groupe : The Lost City of the Monkey God. Il est sorti le 2 janvier dernier. Un documentaire serait en préparation. Sources : National Post