Crédits : DR Dans Rogue One, le spin-off de Star Wars sorti la semaine dernière, l’Étoile noire est un élément central de l’intrigue. Dans l’univers de la saga, il s’agit d’une station spatiale mobile qui a l’apparence sphérique d’une petite planète. Elle est dotée de super-lasers qui a rendre capable un astre ou une autre planète en un seul tir. Cette actualité n’est pourtant pas un prétexte pour aborder ce qui suit. Des astronomes ont récemment découvert ce qui pourrait être une véritable étoile noire : un petits astres qui se développe en avalant les planètes qui croisent son chemin. Lors d’une conférence de presse, Debra Fischer, professeure d’astronomie à l’université de Yale, a présenté les conclusions des travaux de son équipe en usant de la métaphore suivante : « C’est un peu comme si nous observions un chat assis à côté d’un cage à oiseaux. Si des plumes jaunes s’échappent de sa bouche, nous pouvons parier que le chat a avalé un canari ». Selon le raisonnement de la professeure Fischer, le chat désigne en fait l’étoile HIP68468. Les travaux menés par Fischer et son équipe ont permis de retracer l’histoire de l’astre en question. Cela a permis de découvrir que les compositions chimiques d’une ou plusieurs planètes disparues étaient éparpillées dans son atmosphère. La métaphore du chat suppose donc que HIP68468 serait un astre qui se nourrirait d’autres planètes pour survivre. Selon l’étude, l’équipe d’astronomes, également co-dirigée par Jacob Bean, professeur assistant en astronomie et en astrophysique à l’université de Chicago, a observé HIP68468 dans le cadre d’un projet multi-dimensionnel qui visait à découvrir des planètes en orbite autour d’astres qui ressembleraient au soleil. C’est ainsi qu’ils auraient découvert deux planètes, une « super Terre » et une « super Neptune », extrêmement proches de HIP68468 et en orbite autour de ce même astre. Ce qui a attiré l’attention de ces astronomes et qui leur a permis de prouver que l’étoile avait déjà avalé des planètes et était en passe d’en avaler deux autres, c’est la présence de lithium dans son atmosphère. Elle en contenait quatre fois plus que la quantité estimée pour une étoile vielle de six milliards d’années. Car en principe, les planètes conservent cet élément dans leur atmosphère tandis que les étoiles le détruisent progressivement. Pour eux, cela constituait la preuve que HIP68468 venait tout juste “d’absorber” une planète et n’avait pas encore “digéré” son atmosphère. « Cela ne veut pas nécessairement dire que notre Soleil va très prochainement “dévorer” notre planète Terre. Mais notre découverte fournit la certitude qu’une issue tragique pourrait être le dénominateur commun de tous les systèmes planétaires, y compris le nôtre », a tout de même précisé Jacob Bean. Si l’on en croit ses dires, Mercure pourrait donc être la prochaine au menu du Soleil. Sources : Popular Sciences.