Crédits : Lockheed Martin La course à la planète Mars a déjà démarré ici bas, comme l’illustre un article de Phys.org. Lors du 68e Congrès international d’astronautique, qui se déroulait fin septembre à Adelaïde en Australie, l’entreprise Lockheed Martin s’est arrangée pour dévoiler quelques heures avant Elon Musk ses ambitions martiennes. La clé de voûte du projet, qui serait opérationnel en 2028 : un camp de base – le Mars Base Camp – articulé autour de la station d’Orion, satellite de la NASA – et un atterrisseur capable de faire des allers-retours sur Mars pour explorer la planète rouge. « La voie vers Mars passe par l’espace cislunaire » (c’est-à-dire l’espace sphérique situé entre la Terre et l’orbite de la Lune), a déclaré Lockheed, expliquant que son campement serait basé au sein du Deep Space Gateway (orbiteur cislunaire de la NASA). Depuis le camp de base en orbite autour de Mars, les six astronautes qui seront à bord auront de multiples manières d’observer et d’explorer la planète, et ce grâce au véhicule réutilisable pensé par Lockheed. « Nous avons conçu un véhicule qui peut être alimenté en orbite, et qui est assez spacieux pour accueillir une équipe de quatre personnes pendant deux semaines et ensuite redécoller », a expliqué Robert Chambers, l’ingénieur système de Lockheed à CNBC. L’atterrisseur pourra transporter 80 tonnes de carburant et s’approchera de la surface de Mars à une vitesse de 5 kilomètres par seconde. Tout son système, ainsi que celui du Mars Base Camp, pourront être alimentés avec de l’eau (sous forme d’hydrogène cryogénique). Même si elle reste l’horizon final du projet, la première étape du géant américain Lockheed Martin n’est pas la colonisation humaine de la planète rouge, mais bien la création des conditions adéquates pour une exploration poussée de Mars. Les dix prochaines années risquent d’être passionnantes. Source: Phys.org