Crédits : NASA C’est une première : Advanced Virgo et les deux instruments du Laser Interferometer Gravitational-Wave Observatory (LIGO), soit trois des plus grands interféromètres de la planète, ont détecté conjointement une onde gravitationnelle. Celle-ci serait issue de la fusion de deux trous noirs il y a 1,8 milliard d’années, rapportait le 27 septembre un communiqué publié sur le site du CNRS. Comme son nom l’indique, un interféromètre est un instrument permettant de détecter et d’étudier des franges d’interférence dans l’univers. Le 14 août, des ondes gravitationnelles émises par la fusion de deux trous noirs, propagées dans l’espace pendant 1,8 milliard d’années, ont été repérées « par le détecteur Advanced Ligo situé en Louisiane (États-Unis), puis 8 millièmes de seconde plus tard par celui situé dans l’État de Washington, et enfin 6 millièmes de seconde après par Advanced Virgo, situé près de Pise », indique le CNRS. Les deux trous noirs à l’origine de ces ondes possédaient des masses égales à 25 et 31 fois celle du Soleil, avant de fusionner en un seul monstre de 53 masses solaires. Les ondes gravitationnelles rejetées (et détectées) posséderaient l’équivalent en énergie de 3 soleils. Si l’accordement des interféromètres est inédit, c’est également la première fois qu’une onde gravitationnelle est repérée en Europe. Une prouesse que l’on doit à la remise en service, le 1er août, de l’Advanced Virgo, après des années de travaux et un impressionnant panel de tests. Source : CNRS