Crédits : NBC Joaquín « El Chapo » Guzmán refuse catégoriquement de collaborer avec les autorités américaines et ne balancera personne. L’avocat principal de Guzmán a soufflé l’information à Borderland Beat, le 13 septembre. Le trafiquant de drogue le plus célèbre au monde préférerait ne jamais revoir le jour plutôt que de se mettre à table. « Il passera la tête haute tous les tests que le gouvernement des États-Unis lui soumettra, même si cela signifie qu’il passera le reste de ses jours en prison », affirme Eduardo Balarezo, avocat « en chef » de l’ancien boss du cartel de Sinaloa. Pour rappel, les deux premières incarcérations d’El Chapo se sont soldées par de spectaculaires évasions. De nouveau arrêté au Mexique le 8 janvier 2016 puis extradé dix jours plus tard vers les États-Unis, Guzmán risque aujourd’hui la peine de mort pour ses crimes. Si ses représentants ne semblent pas reculer face au périlleux combat juridique qui se dessine, un élément pourrait changer la donne. Ses frais d’avocats doivent en effet être réglés avec de l’argent gagné légalement, sous peine d’être gelés. Et compte-tenu de l’implication depuis des décennies d’El Chapo dans le trafic de drogue international, prouver que cet argent est clean demanderait une éternité. Le retrait de ses avocats signerait sans doute la perte d’El Chapo, contre qui l’accusation possède un panel très consistant de preuves : 48 vidéos, des enregistrements téléphoniques et directs, des documents écrits, des rapports scientifiques, des ordonnances et surtout le témoignage des jumeaux Flores, anciens membres importants du réseau implanté aux États-Unis. Condamnés à 14 ans de réclusion en janvier 2015, ils ont joué un rôle important dans l’arrestation de Joaquín Guzmán, qui semble aujourd’hui en bien mauvaise posture. Source : Borderland Beat